Depuis quelques années, les métiers axés sur le digital sont en pleine explosion, et cela promet de continuer pour les mois à venir. En matière de création de contenu, deux métiers sont particulièrement plébiscités actuellement : la rédaction web et le community management. Après un zoom sur la formation à suivre pour devenir rédacteur web, découvrez comment devenir « community manager », dont le rôle principal est de gérer la communauté d’une marque ou d’un média sur les réseaux sociaux. Cela passe notamment par l’acquisition de nouveaux clients, la fidélisation des clients actuels et, plus globalement, l’accroissement de la notoriété de la marque concernée.
Suivre des formations adaptées
Il n’existe pas réellement de voie toute tracée pour devenir community manager. Pour occuper ce type de poste, qui peut ensuite évoluer vers un poste de responsable ou directeur de la communication ou encore consultant en communication, plusieurs formations sont possibles après l’obtention d’un Bac général : un BTS ou un DUT communication, un BTS technico-commercial, un BTS Management des Unités Commerciales (MUC), un BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) ou encore un DUT MMI (métiers du multimédia et de l’internet) sont à privilégier. En marge de cela, tous les cursus d’écoles de communication, de journalisme ou encore de marketing et de relations publiques incluent désormais des modules dédiés au community management, incontournable dans ces secteurs, désormais. Vous le voyez donc, de nombreuses formations vous permettent d’apprendre les bases du métier de community manager.
Il est aussi possible de devenir community manager sans faire de formation dédiée. Dans les métiers du digital, l’expérience compte beaucoup. Ainsi, si vous disposez déjà de comptes Twitter, Facebook, Instagram ou encore Twitter que vous arrivez à développer, il vous est possible de postuler pour des postes de community manager. Vous pouvez également opter pour des formations en ligne ou en présentiel, gratuites ou payantes, courtes ou longues, pour développer certains aspects du métier et ainsi renforcer votre expertise.
Connaître sur le bout des doigts les différents réseaux sociaux
Il n’y a pas de mystère : le community manager passant ses journées à surfer sur les réseaux sociaux doit connaître le fonctionnement de ces derniers sur le bout des doigts. Savoir que Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, Twitter et Pinterest sont les applications fortes du moment ne suffit pas (même si c’est déjà une information qui n’est pas forcément à la portée de tous). Le community manager doit savoir ce qui fait la spécificité de chaque réseau social pour savoir comment bien porter les messages et les valeurs de la marque ou du média qu’il représente sur ce terrain.
Par exemple, Facebook est un endroit incontournable pour tout ce qui touche aux contenus vidéo, et plus particulièrement au live. De son côté, Instagram, comme les acteurs, les chanteurs ou encore les champions de poker le montrent bien, est un endroit idéal pour partager l’envers du décor d’un univers qui fascine le plus grand nombre. Pour une marque, cela peut par exemple montrer les processus de réalisation des produits ou les coulisses de la campagne de communication.
Sur TikTok, ce sont les challenges en tout genre qui permettent aux campagnes de marque de profiter d’une belle visibilité, en misant souvent sur des contenus décalés et légers. Sur Snapchat, ce sont les filtres et la réalité virtuelle que les community managers doivent pouvoir exploiter pour échanger avec leur communauté. Et ainsi de suite, avec des réseaux sociaux qui évoluent en permanence et qui incitent donc les professionnels du secteur à rester en permanence en alerte. D’où l’importance de formations sur le sujet, d’ailleurs.
Les qualités d’un bon community manager
Un bon community manager doit posséder certaines qualités bien précises. Indéniablement, il faut une bonne maîtrise du français puisque, idéalement, des milliers voire des millions d’internautes seront amenés à lire les messages partagés sur les réseaux sociaux. Au-delà d’avoir d’avoir un bon niveau en orthographe et en grammaire, il faut aussi avoir un excellent sens du contact et disposer d’une aisance en matière de répartie : une grande partie du travail consiste à interagir avec les internautes, en représentant une marque ou un média, et il faut donc être capable de bien se faire comprendre – et apprécier- de ces derniers.
De manière générale, le community manager doit être bienveillant, de nature positive et à l’écoute des autres, et plus spécifiquement de sa communauté. La créativité, l’humour et la réactivité sont d’autres qualités essentielles pour ce type de métier. D’ailleurs, à ce sujet, les interventions les plus drôles et les mieux pensés des community managers font régulièrement le tour de la toile. Aussi, tout community manager doit aussi afficher une certaine confiance en soi : il doit pouvoir oser prendre la parole sur les réseaux sociaux, sans avoir peur de placer un mot de travers ou de déclencher un bad buzz.
Enfin, dernier élément, mais pas des moindres, le community manager se doit de bien connaître les mécanismes communautaires et les outils qui lui permettront de partager des posts efficaces bien pensés et au bon moment sur les réseaux sociaux. Il peut s’agir d’outils permettant la programmation de posts ou encore des outils permettant de créer un graphisme particulier ou de réaliser des montages photo ou vidéo simplement et rapidement. En bref, le community manager doit être extrêmement calé sur tout ce qui fait vibrer les internautes, sur le fond comme sur la forme.
Théo, passionné de finances et serial entrepreneur depuis 2016