Alors que le monde entier avance petit à petit vers le web3, l’Égypte semble ne pas suivre le rythme. En effet, selon les dernières nouvelles, ceux qui possèdent des cryptomonnaies en Égypte risquent l’emprisonnement. D’ailleurs, c’est la Banque Centrale d’Égypte qui est à l’origine de cette interdiction. Si vous trouvez que c’est un bien triste sort, attendez de comprendre les raisons de ce fait !

Vous avez des cryptos ? La prison n’est pas loin si vous êtes en Égypte.

Vers l’avancée vers le web3, il y a trois sortes de pays : des pays comme l’USA qui autorisent l’utilisation de presque toutes les cryptos, des pays comme l’Égypte qui interdisent les cryptos et d’autres tel que le Salvador qui font d’une cryptomonnaie particulière, une monnaie légale.

D’ailleurs, en Égypte, les cryptomonnaies sont interdites et ceux qui en possèdent peuvent être sévèrement punis. Malheureusement, il est possible que cela ne change pas puisque les ordres viennent directement de la Banque Centrale du pays. Un communiqué de presse officiel a confirmé ces mesures.

Ainsi, si vous prévoyez de faire du trading de cryptomonnaies en Égypte, vous risquez de payer une amende qui peut attendre les 10 millions de livres égyptiennes, soit plus de 51 000 euros aux cours actuels. Les autorités ne rigolent pas sur le fait que toute utilisation de cryptoactifs est interdite.

Egypte

Pourquoi adopter ces mesures ?

Selon la Banque Centrale de ce pays, cette mesure extrêmement dure, considérée comme une hostilité, a été instaurée pour protéger les citoyens égyptiens des investissements à haut risque. De même, c’est aussi l’institution islamique du pays, le Dar al-Ifta, qui a émis ces dernières années une fatwa contre le bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies. En effet, selon cette institution, les monnaies du web3 sont considérées comme haram et donc, elles sont interdites par l’islam.

Par ailleurs, l’Égypte fait partie d’un très petit nombre de pays qui n’acceptent pas l’utilisation des cryptomonnaies, même si ces dernières sont autorisées et réglementées dans le monde entier. Cela la distingue particulièrement à un moment où d’autres banques centrales sont plus susceptibles d’être ouvertes à la blockchain, précisément dans leurs projets de monnaie numérique. Enfin, il s’agit aussi d’une politique de lutte contre les blanchiments d’argent.

Ces mesures sont assez extrêmes, sachant que de plus en plus de personnes vivant en Égypte s’intéressent aux cryptomonnaies. D’ailleurs, certaines études ont permis de savoir que les investissements clandestins dans les cryptomonnaies se multiplient en Égypte. Pour le moment, on ne sait pas encore si ces investisseurs égyptiens vont trouver des solutions pour cette triste nouvelle.