Les influenceurs de tous les secteurs, notamment ceux qui promeuvent le domaine de la cryptomonnaie sont soumis à régulation. Après plusieurs rapports d’arnaque en effet, l’AMF et l’ARPP mettent les influenceurs sous surveillance. Ensuite, ils exigent de ces derniers de détenir un certificat de responsabilité.

La nouvelle n’est pas forcément bien accueillie par les influenceurs crypto. De plus, la nouvelle régulation s’annonce comme une blague si l’on analyse les termes proposés. C’est du moins ce qu’en pensent la majorité des acteurs de l’influence sur le web. D’un côté, cette initiative de l’AMF peut faire la différence.

Les avis sont mitigés sur la nouvelle régulation de l’influence sur le web sachant que tous les influenceurs ne sont pas des arnaqueurs. 

Le certificat d’influence responsable ou CIR

Désormais, les influenceurs peuvent prétendre à un CIR pour avoir plus de crédibilité aux yeux des autorités et du public. Mais qu’est-ce que le CIR? Il s’agit d’un document élaboré par l’ARPP pour observer la bonne conduite des influenceurs. Le document consiste en un questionnaire que les influenceurs doivent compléter en quelques minutes.

La complétion du questionnaire avec les réponses adéquates atteste du sérieux de l’influenceur dans son activité. En effet, les questions regroupent les traits de caractère et d’actions qu’un influenceur de confiance devrait posséder. Pour obtenir le certificat, il faut avoir au moins 75 % de bonnes réponses. En plus du CIR, l’influenceur responsable doit payer une adhésion de 49 EUR

Avec ses 75 % de bonnes réponses et le paiement de l’adhésion au rang des influenceurs responsables, l’influenceur peut afficher son CIR sur ses plateformes de travail.

Le certificat d’influence responsable ou CIR

Les failles du CIR

On pourrait croire que l’AMF et l’ARPP étaient simplement obligés d’agir face aux arnaques qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Le CIR est une solution assez superficielle sachant qu’un influenceur peu sérieux peut très bien l’obtenir. Les arnaqueurs peuvent même s’en servir pour renforcer leurs besognes

Si le CIR se vulgarise dans le milieu des influences, l’AMF et l’ARPP auront encore plus de difficulté à distinguer les bons des mauvais influenceurs. Il leur faudra ensuite agir enquête sur enquête pour épingler les profils malveillants. 

Le besoin de régulation est réel pour protéger le travail des influenceurs, et notamment pour protéger le public. La solution actuellement proposée n’est pas vraiment adéquate au résultat escompté. Il faudra peut-être plus se pencher sur la sensibilisation du public.

Reconnaître les influenceurs sérieux 

Une sensibilisation du public pourrait en effet être une meilleure balise dans le secteur de l’influence sur les réseaux sociaux. Le public doit savoir qu’un influenceur dont les intentions sont honnêtes affiche volontairement sur ses contenus la qualité sponsorisée de ces derniers. Cette information permet aux spectateurs de continuer ou non le visionnage de la vidéo.

Ensuite, il faut se réveiller et cesser de croire à tout ce que nous racontent les influenceurs tout droit sortis des téléréalités. Ces derniers nous vendent du rêve pour simplement toucher leur rémunération!

En bref, si la régulation proposée par l’AMF et l’ARPP n’est pas vraiment efficace, il revient aux influenceurs de démontrer leur bonne foi. Ensuite, le public doit toujours rester vigilant vis-à-vis des contenus d’influence.