La Corée du Sud est connue pour être un État strict et encore une fois, cet État a prouvé sa sévérité en interdisant aux employés de Terraform Labs de quitter le pays. Notez qu’il n’y a pas si longtemps, Terra/Luna a bouleversé le monde de la cryptomonnaie, mais aujourd’hui, les responsables se rattrapent petit à petit.  D’ailleurs, le fondateur de Terraform Labs a risqué l’emprisonnement suite à la chute de Terra/Luna. Quoi qu’il en soit, voici ce qu’il faut retenir sur la restriction de l’État coréen.

Les développeurs de Terra forcé de rester en Corée du Sud

Terra/Luna a véritablement effrayé le monde entier à cause de sa chute immanquable et peu discrète. Cependant, si aujourd’hui, Terraform Labs a interdiction de quitter le territoire Sud de la Corée, c’est pour une affaire d’impôts. En effet, même si l’entreprise a été créée à Singapour, les autorités coréennes ont prouvé qu’il s’agit bien d’une entreprise coréenne.

D’ailleurs, ce n’est pas la première entreprise frappée par les autorités du pays, c’est une inspection générale des plateformes locales dans le but de les regaulliser. D’ailleurs, Do Kwon étant originaire de la Corée Du Sud, il est tout à fait normal que son entreprise soit coréenne ; c’est de cette manière que les autorités le conçoivent.

Il n’y a pas que Terraforme Labs qui se retrouve aujourd’hui sous les radars des autorités, il y a également ses associés et certains de ses collaborateurs.

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Pourquoi les autorités coréennes agissent-elles ainsi ?

Non seulement les autorités coréennes forcent les employés de Terraform Labs à rester en Corée du Sud, mais en plus, ne les ayant pas prévenus, ces derniers ont été pris au dépourvu alors que certains devaient quitter le pays pour affaire. Selon les autorités, il fallait agir ainsi pour ne pas encourager les employés de Terraform Labs à dissimuler des preuves. La décision des autorités a été rendue publique et ce sont les employés touchés qui en sont responsables.

L’entreprise et les employés de Terraform Labs ne sont pas les seuls à avoir été frappés par cette restriction. En conséquence de cette décision, Hong, un des responsables financiers de l’entreprise, a exprimé toute sa colère par rapport à la société sur Twitter. Il n’était pas heureux d’avoir été considéré comme un potentiel criminel pour les autorités. Désormais, les acteurs financiers de Terra ne souhaitent plus collaborer avec les autorités coréennes du sud.

En somme, l’effondrement de Terra fait partie des raisons pour lesquelles les autorités coréennes sont si regardantes en ce qui concerne les autres entreprises. En un sens, en Corée du Sud, les échecs sont acceptés, mais peu tolérés. La bonne nouvelle c’est que Terraform Labs met déjà tout en œuvre pour se reprendre et pour regagner le maché des cryptomonnaies.