Récemment, 44 pays de l’Afrique centrale se sont réunis pour discuter de la possibilité d’intégrer le Bitcoin dans le courant financier officiel. Les utilisateurs de cryptomonnaie en Centrafrique commencent en effet à saisir les opportunités offertes par les monnaies virtuelles. Malgré cela, la COBAC a pris le statut « d’opposant » face à cette idée.
La régulation bancaire au sein du Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) craint notamment des désordres financiers en Centrafrique. Utiliser le Bitcoin ou tout autre crypto en Afrique comme dans d’autres pays pourrait selon les principaux concernés faire naitre une sorte d’anarchie économique.
Certainement, la chute de chainlink et de certaines cryptomonnaies a provoqué chez la plupart un sentiment d’insécurité vis-à-vis des monnaies virtuelles.
L’utilisation du Bitcoin en Centrafrique
En Centrafrique, le Bitcoin n’est pas encore massivement vulgarisé. C’est le cas d’ailleurs de toutes les cryptomonnaies et de toutes les technologies qui permettent d’embrasser le milieu. Déjà, l’utilisation des cryptomonnaies requiert une connexion internet alors que seuls 30 % de la population en Centrafrique en a accès.
Le Bitcoin n’est pas utilisé par toutes les personnes qui utilisent internet en Centrafrique. D’ailleurs, les internautes ne sont pas automatiquement censés connaitre les cryptomonnaies.
En ce sens, le crypto est utilisé par une minorité en Centrafrique, et c’est à ce stade que les craintes de la COBAC seraient nées.
Les dispositions prises par la Cobac
La COBAC a tenu à ce que l’on surveille de près l’utilisation du Bitcoin et de tous les cryptomonnaies en Centrafrique. Des dispositions sérieuses seront prises pour mettre en place la surveillance requise. Certains habitués des cryptomonnaies trouvent cette mesure déraisonnable. Ces derniers se posent des questions sur ce qu’il sera possible de faire sur les outils comme les cryptos faucet. À titre d’exemple si on utilise en Centrafrique le StepN pour gagner des cryptos, que pourra faire la COBAC ?
Ensuite, il ne faut pas voir les choses de cet œil. La surveillance proposée serait notamment relative aux mouvements entre les portefeuilles crypto et les institutions financières.
Qu’est ce que cela implique ?
La surveillance des échanges et des placements en cryptomonnaies au sein des institutions financières en Centrafrique implique de bons points ! Alors, la COBAN aurait exigé cela pour éviter les risques de blanchiment d’argent. Ce serait également plus raisonnable pour éviter les risques de trafics divers et d’échanges de monnaies sans surveillance.
En ce sens, même si le Bitcoin n’est pas une monnaie officielle en Centrafrique, son utilisation est envisageable, si les utilisateurs suivent les bonnes lignes de conduite.
L’Afrique est-elle prête pour utiliser le Bitcoin ?
Le Bitcoin est la monnaie virtuelle la plus stable et la plus prospère. Son utilisation ne requiert pas beaucoup de connaissance en cryptomonnaie, elle peut être considérée comme toutes les devises. Il est possible de l’utiliser en Afrique, si l’ensemble de la population avait accès aux outils nécessaires pour le prendre en main. Si cela était possible, on pourrait aussi expérimenter le potentiel du Dogecoin en Afrique !
En bref, les craintes du COBAC et les mesures prises sont assez raisonnables !
Passionnée du monde de la crypto depuis mon 1er Bitcoin en 2013, je met maintenant mes connaissances au service d’Europarl 🙂